Au programme

• Projection du documentaire Blocus
• Débat et échanges avec le réalisateur du film, Hakob Melkonyan, et la journaliste Myriam Gaume

Le Haut-Karabagh, symbole d'une guerre oubliée

Pour témoigner sa solidarité avec les habitants du Haut-Karabagh qui, depuis plusieurs mois, sont poussés sur les routes de l'exode par les forces armées de l'Azerbaïdjan, cette projection-débat se tiendra le 15 décembre à l'Atrium.

Blocus suit le quotidien des Petrossyan, une famille vivant au sein de mon village natal, Chinari, situé à 500 m de la frontière azerbaïdjanaise. L’aîné des enfants se nomme Alik et est âgé de 14 ans au moment du tournage. C’est l’âge que j’avais lorsque j’ai dû quitter Chinari en 1991, lors de la première guerre opposant l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Dans le film, Alik est mon alter-ego, il mène la vie qui était la mienne, puisque rien n’a changé en 30 ans. C’est une guerre oubliée.

Hakob Melkonyan

Tarif unique : 5 €

1923-2023 : un siècle d'amitié entre Chaville et sa communauté arménienne

Fuyant le génocide perpétré par l'Empire ottoman en 1915, les premiers Arméniens de Chaville arrivent en 1923. D'abord isolés, ils se rassemblent pour fonder en 1931 l'Association Cultuelle des Arméniens Réfugiés de Chaville et ses environs.

La culture arménienne commence alors à se diffuser à Chaville, notamment à travers le chant traditionnel, au sein de chorales locales. Depuis, les liens entre la Ville et la communauté arménienne n'ont cessé de grandir.