Amère et très salée

Il y a quelques mois, nous évoquions une future cuisine centrale "au goût amer". Voilà qu’elle devient salée.

1/ Nous apprenons à la lecture du permis de construire déposé en octobre, qu’une nouvelle étude environnementale a été commanditée par la ville début 2024 au cabinet ARTELIA. Il conclut que les sols pollués devront être confinés sous un nouveau plancher. Or ce confinement est incompatible avec ce projet de construction. Les élus auraient dû en être informés.

2/ Nous apprenons que pour garantir le modèle économique de cette future cuisine, des sanctions tarifaires avec majoration de +25 % seront imposées en cas de repas commandé mais non consommé. Comme si la contrainte d’un enfant malade et d’un repas payé ne constituent pas des sanctions suffisantes pour une majorité municipale qui dit vouloir mettre les parents face à leurs "responsabilités". Notre groupe a voté contre cette délibération ; face à la bronca des parents d’élèves et sous notre pression, la ville rétropédale mais dévoile peu à peu le vrai prix de cette cuisine.

3/ Nous apprenons que les personnels alors employés par ELIOR et repris par la ville au 1er janvier 2025 seront sous un statut de CDI avec temps de travail "intermittent" ! Sur 20 personnes, une seule est à temps plein. Que vont faire ces salariés durant les vacances scolaires sans rémunération ? La ville décide donc d’adopter une formule contractuelle dégradante, indigne d’une collectivité territoriale.

4/ Nous apprenons qu’en attendant l’ouverture de cette cuisine, la ville a choisi un nouveau prestataire (SODEXO) sans consultation des Parents d’Elèves. Le bio était en "variante" du marché d’appel d’offres, ainsi la ville a opté pour des bacs jetables plutôt que des plats en inox réutilisables pour des raisons de coûts. Alors cuisine centrale ou pas, nous savons maintenant que le bio n’est qu’une variable et simplement de la com’.

Face à ces contresens qui s’additionnent (technique, financier, social, environnemental), comment voter POUR ? Il est temps de remettre du sérieux dans les affaires municipales.

Groupe Chaville Demain
Thierry Besançon, Isabelle Coste, Cédric Turini, Catherine Fresco
chaville.demain@gmail.com

Les Chavillois trinquent avant le nouvel an

Nous vous souhaitons une très bonne année 2025. Nous savons bien qu’au-delà des vœux personnels, pour chacune et chacun, de bonne santé et de beaux moments heureux partagés, il y a toutes les attentes qui concernent la vie collective.

Elle ne dépend pas seulement de l’échelon communal, et le congrès des maires de France l’a fait savoir en novembre : demander 10 milliards d’économies aux collectivités qui assument de plus en plus de fonctions dont l’Etat s’est déchargées, ce n’est pas facile.

Et pourtant, la commune étant l’échelon de proximité, elle est à même de connaitre et de tenir compte des besoins exprimés par ses habitants ; Il revient à celles et ceux, qui la représentent de répondre à ces attentes.

Aussi nous souhaitons, aux fédérations de parents d’élèves qui demandent des aménagements de la restauration scolaire d’être entendues, aux parents qui recherchent toujours le mode de garde choisi de leur enfant d’être compris, aux habitants du quartier des rues de Jouy et Gambetta, qui attendent un projet urbain à échelle humaine d’être consultés, aux habitants des HLM, d’obtenir enfin, les réhabilitations et rénovations qui les mettront à l’abris de factures indécentes d’énergies et qui leur permettront de vivre dans un cadre apaisant, aux riverains de la RD 910, qui attendent encore des informations précises sur les projets finaux qui les concernent directement, de les obtenir, à toutes celles et ceux qui attendaient les résultats définitifs du PLUI, promis pour décembre 2024, d’être suffisamment informés, aux personnes âgées qui n’ont pas les moyens de rester à leur domicile ou de trouver une solution collective sur notre commune d’en trouver une à proximité. Et aux jeunes de pouvoir trouver un espace pour exister.

Tous ces sujets de notre vie quotidienne, et bien d’autres encore, partageons-les en 2025 et au-delà.

Rodolphe Barbier, Monique Couteaux, Jonathan Denuit, Ariane Ackermann
Permanences de nos élus : les samedis de 14h à 17h au 22 rue de la Fontaine Henri IV
Mail : vivonschavilleensemble@outlook.fr 
Facebook : Vivons Chaville Ensemble !
Écoutez Radio VCE !

Vérité, réalité

Selon un ancien adage : "Deux demi-vérités ne font pas une vérité." Une infox, autrement dit une désinformation, consiste à affirmer sciemment des propositions fausses ou à demi vraies, ou tronquées, ou entachées d’erreurs ou de confusion ; et cela pour influencer autrui, avec la volonté de faire adhérer émotionnellement aux positions que l’on promeut, en ne se préoccupant qu’accessoirement de la réalité.

Qu’y faire ? que faire ?

Eh bien, justement, d’abord et avant tout, faire. Faire une nouvelle crèche, une cuisine communale, une école, un réseau de chaleur urbain géothermique.

Faire et écouter, non pas ceux qui veulent ou promettent la Lune, ou le rasage gratuit, ou le mélange des contraires, mais ceux qui, ayant compris les contraintes budgétaires et réglementaires qui sont les nôtres, proposent, critiquent, stimulent, enrichissent. Très nombreux sont les Chavillois de la deuxième catégorie, et nous les écoutons avec profit.

Nous les écoutons dans les conseils de développement durable ou de développement économique, les conseils de quartiers, et celui des jeunes, mais aussi sur les marchés, lors de réunions thématiques, dans la rue, sur les réseaux sociaux, dans nos boîtes aux lettres, durant nos manifestations culturelles, commerciales, commémoratives, festives…

Nous les écoutons avec la conviction que le doute et l’humilité, que la capacité à modifier une décision, à changer d’avis, ne sont pas des signes de faiblesse ou d’incohérence, mais la marque d’une bonne intelligence de la vie d’une collectivité.

Toutefois, si l’écoute des citoyens est nécessaire et fructueuse, elle ne saurait être au détriment de la recherche de l’intérêt général à long terme de la ville et de tous ses habitants. À chaque décision de quelque importance, il nous faut considérer l’ensemble des enjeux, sociaux, environnementaux, économiques, culturels. Or, cet intérêt général ne se réduit pas à une somme de demandes particulières ; à nous de l’expliquer et de le mettre en œuvre, à vous de juger.

Joyeuses fêtes et bonne année !

Paolo Antonio, Michel Bès, Jacques Bisson, Doriana Chevrier, Walid Feghali, Julie Fournier, Marc Girondot, Bérengère Le Vavasseur, Hervé Lièvre, Anne-Louise Mesadieu, Nathalie Nicodème-Saradjian, Hubert Panissal, Brigitte Pradet, Annie Ré, Cindy Schweitzer, Armelle Tilly, Patrick Truelle
aimerchaville@gmail.com

Climat, santé et fins de mois, même combat !

Après le budget climat, Chaville a finalisé son Bilan Carbone, c’est-à-dire la mesure des émissions de gaz à effet de serre de la commune. Trois principaux facteurs sont identifiés pour baisser nos émissions.

Le logement est le premier avec le chauffage et l’eau chaude et chacun peut agir à son niveau. La commune a progressivement rénové et isolé tous ses bâtiments. Elle s’est également engagée pour étendre et décarboner le réseau de chaleur avec la géothermie profonde. Elle accompagne la rénovation énergétique du parc social de la ville. Les propriétaires chavillois peuvent profiter des subventions et des conseils de GPSO et de la Ville pour isoler leur logement et supprimer les énergies polluantes comme le fioul. Pour vous renseigner, venez le 1er février au forum des Énergies Renouvelables que nous organisons à l’Atrium. Alors, foncez et décarbonez votre logement !

Le deuxième facteur d’émission est la nourriture, celle des cantines et celle de tous les Chavillois. Là, il faut baisser la consommation de la viande, surtout la viande rouge, tout en augmentant l’apport en légumineuses (ex : lentilles, pois chiches…). Réduire sa consommation de viande rouge a autant d’impact sur le climat que la géothermie ! Avec le projet de cuisine communale, nous y veillerons tout en garantissant un meilleur équilibre des repas de nos écoliers. En augmentant notre approvisionnement en produits bio et locaux, nous renforcerons également notre résilience alimentaire, la protection de la biodiversité et l’agriculture de proximité.

Le troisième facteur est le déplacement. Pour nos déplacements courts, la marche et le vélo sont à privilégier. Pour inciter les mobilités décarbonées, nous avons soutenu L’École à vélo et développé un plan vélo. Celui-ci a débuté avec la réalisation de stationnement vélos et se poursuivra avec des itinéraires cyclables et des pistes améliorées.

La bonne nouvelle est que toutes ces actions sont aussi bonnes pour notre santé et notre porte monnaie, alors allons-y !

Très belle année 2025 !

Isabelle Chayé-Mauvarin, Éric Chenu, Isabelle Dorison, Pierre Dubarry de la Salle, David Ernest, Mélanie Lallement, Luc Mauvarin, Corinne Savary, Nicolas Tardieu
GroupeChavilleEcologistes@ville-chaville.fr