Aux JO de la réglementation, le PLUi monte sur le podium !

Le Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) a été voté dans sa version projet. Reste maintenant à vous en saisir et à noter vos commentaires dans l’enquête publique jusqu’au 28 juin. Ce PLUi compte 4 200 pages, bon courage ! Ce document est à rebours de la simplification administrative réclamée à juste titre par les citoyens. Les délégués de GPSO, notre communauté d’agglomération, l’ont approuvé à l’unanimité, cela en dit long sur leur déconnexion.

Les bonnes intentions qu’il contient, associées à des termes vagues et technocratiques comme le fameux « coefficient de biotope surfacique », le rendent impénétrable pour le commun des Chavillois. Une question se pose : notre ville sera-t-elle plus agréable demain ? Au-delà des belles images et des articles flatteurs du précédent magazine, vous constaterez en lisant de près ce PLUi que la municipalité souhaite :

• une « démotorisation » de la ville. Concrètement, il y aura moins de places de parking exigées dans les permis construire et sur l’espace public.

• construire une chaufferie urbaine à géothermie. Projet discutable financièrement et très contestable lorsqu’il est annoncé que 1 000 m2 de forêt seront rognés en secteur naturel N pour sa construction. C’est inacceptable.

• renonce à sanctuariser des parcelles qu’on pourrait rendre perméables. Résultat : des immeubles remplaceront la station TOTAL, l’ex bâtiment CEDEO et le talus verdoyant (ancienne pharmacie Fontaine) face au cours Gal de Gaulle, avec pour conséquences la densification et l’absence de corridor écologique. Aucune garantie non plus sur le nombre d’arbres abattus demain sur l’av. Salengro.

• renonce à une ambition paysagère du patrimoine. Après nous avoir leurré avec un projet avorté de « Site Patrimonial Remarquable », la municipalité encourage les toitures terrasses afin d’accroitre le rendement d’usage au m2 (et la rentabilité des promoteurs immobilier). Ce patchwork de toitures en pente et de terrasses défigurera la ville.

La majorité actuelle EELV/LR continuera de densifier les quartiers notamment rive droite. La bétonnière tourne à plein régime… jusqu’au moment où vous en déciderez autrement.

Nous vous souhaitons un bel été, en profitant (ou pas) des épreuves olympiques qui traverseront Chaville.

Groupe Chaville Demain
Thierry Besançon, Isabelle Coste, Cédric Turini, Catherine Fresco
chaville.demain@gmail.com

Été chavillois : Quand les services publics brillent par leur absence

La saison estivale commence et pour celles et ceux qui le peuvent c'est l'occasion de profiter du soleil afin de méditer, flâner et profiter de ses amis et de sa famille. L'occasion aussi pour la majorité de faire le bilan de ces trois années passées et entamer un processus de remise en question notamment sur :

Le manque de services publics qui devrait pourtant suivre l'évolution de la population et permettre ainsi aux familles avec enfants, de trouver le mode de garde de leur choix et de profiter d’activités périscolaire et de loisirs, y compris, pendant « les grandes vacances ».

Le manque de logements accessibles financièrement à un plus grand nombre.

Le manque de locaux municipaux à destination des associations qui passent pour certaines beaucoup de temps  à faire des demandes de mises à disposition, pour pouvoir pleinement exercer leur activité au service des chavillois.

Le manque de considération des habitants sur les projets divers et plus particulièrement ceux de l’urbanisme   qui devraient être débattus lors des Conseils de quartier ; Conseils de quartier qui se sont rapidement vidés de leurs participants volontaires ou tirés au sort après avoir compris que ces réunions n'étaient souvent qu'un outil de propagande de la majorité pour mieux faire passer des projets ficelés en amont. C'est pourtant une chose essentielle que chacun et chacune participe à la conception du vivre ensemble et au partage de l'espace commun.

Le manque de lieux et d'activités accessibles à destination d'une population de jeunes, qui leur donnent envie de rester à Chaville, plutôt   que de quitter la ville lors des sorties entre amis pour trouver ailleurs des ambiances plus adaptées et des tarifs plus accessibles.

À toutes et tous, nous souhaitons de bonnes vacances et donnons rendez vous à la rentrée ,avec le plein d’énergie et de bonnes idées pour vivre mieux ensemble !

Rodolphe Barbier, Monique Couteaux, Jonathan Denuit, Ariane Ackermann
Permanences de nos élus : les samedis de 14h à 17h au 22 rue de la Fontaine Henri IV
Mail : vivonschavilleensemble@outlook.fr 
Facebook : Vivons Chaville Ensemble !
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Le temps de la confiance

Tel est le titre du rapport rédigé par des hauts fonctionnaires qu’Éric Woerth a remis au Président de la République dont la lettre de mission appelait notamment la simplification de l’organisation territoriale et la clarification des compétences.

Comme à peu près toutes les personnes s’étant penchées sur le “mille-feuille” : commune, intercommunalité (territoire), département, région, métropole, État (et l’Europe), les rédacteurs arrivent à la conclusion que cette organisation, coûteuse en argent, en temps et en énergie, est peu efficace — mais extrêmement difficile à alléger.

Parmi les 51 propositions du rapport, nous retiendrons ici :

• Consacrer le rôle du maire “premier mètre de l’action publique” ; nous aurions volontiers ajouté : premier étalon de l’efficacité de l’action publique : quand quelque chose va mal, on s’adresse plus volontiers au maire qu’au ministre, ou au préfet ou au directeur d’administration, ce n’est pas un regret mais un constat.

• Inscrire en loi organique la nécessité de définir les modalités de partage de l’impôt national entre l’État et les collectivités locales, situation plus digne et plus efficiente que l’attente année après année ce que sera la dotation de la commune.

• Mettre les dotations de fonctionnement de l’État en rapport avec les besoins actuels plutôt qu’avec les règles anciennes.

• Supprimer la métropole du Grand Paris et transformer l’Île-de-France en “région métropole”. Les défenseurs du statu quo se consoleront en observant que le rapport conserve cinq “feuilles”.

• Relancer et faciliter le processus de création de communes nouvelles ce qui permettrait d’accroître les services rendus aux citoyens à budgets constants ; mais aussi de libérer des ressources pour mieux faire vivre une démocratie de proximité ou de projets.

À défaut d’alléger radicalement le mille-feuille, le rapport propose de le rationaliser et de le rendre plus compréhensible pour les élus et les agents ; objectif somme toute modeste (raisonnable ?) mais qui constituerait déjà un salutaire progrès.

Formons le vœu que ce rapport emportera un véritable et clair partage des pouvoirs. En ce qui nous concerne, nous sommes prêts à assumer les conséquences et les risques qu’il inférerait.

Paolo Antonio, Michel Bès, Jacques Bisson, Doriana Chevrier, Walid Feghali, Julie Fournier, Marc Girondot, Bérengère Le Vavasseur, Hervé Lièvre, Anne-Louise Mesadieu, Nathalie Nicodème-Saradjian, Hubert Panissal, Brigitte Pradet, Annie Ré, Cindy Schweitzer, Armelle Tilly, Patrick Truelle
aimerchaville@gmail.com

Biodiversités citoyennes

La protection de la biodiversité est par définition un enjeu vital. Nous faisons face à un effondrement massif du vivant. C’est une des raisons du soutien sans faille de notre groupe politique à la mise en place d’une cuisine communale favorable au développement du bio. L’agriculture biologique, tout comme l’écologie urbaine, contribuent à une diversité et une abondance d’espèces et permet également la préservation des services écosystémiques tels que la pollinisation, le maintien de la richesse des sols ou la régulation.

Pour un territoire du vivant, notre ville s’engage dans une gouvernance innovante de la biodiversité urbaine.

La faune, la flore, les milieux naturels et les corridors écologiques ignorent les frontières administratives de nos institutions et il faut donc pouvoir associer l’ensemble des acteurs concernés dans l’action. La nature en ville a aussi besoin d’un engagement citoyen fort pour que nos bonnes pratiques soient partagées et se déploient partout dans nos projets d’aménagement, nos espaces publics et dans nos jardins.

Nous avons réuni à l’occasion d’un séminaire dédié, des élus, des chercheurs et des représentants des services de la ville, du département, de GPSO et de l’ONF ainsi que des membres d’associations environnementales. Notre ambition est de coconstruire dans l’écoute et le dialogue, une stratégie à la fois efficace, désirable, sensible et partagée.

Les premières orientations émergent : renforcer la prise en compte du vivant dans le Pacte pour un Urbanisme Responsable (PUR) et dans la Charte Architecturale, Paysagère et Environnementale (nichoirs intégrés au bâti, porosité avec les parcelles voisines, prairies fleuries, jardins de pluie…), enrichir l’OAP “continuités écologiques” de notre PLUi (végétalisation favorable à la faune, trame noire…), jardiner l’espace public, établir une carte permettant de localiser les secteurs à enjeux en fonction des connexions écologiques identifiées, etc...

Imaginons et favorisons la création de collectifs avec les citoyens, par quartier, pour développer ensemble des actions favorables à la biodiversité !

Isabelle Chayé-Mauvarin, Éric Chenu, Isabelle Dorison, Pierre Dubarry de la Salle, David Ernest, Mélanie Lallement, Luc Mauvarin, Corinne Savary, Nicolas Tardieu
GroupeChavilleEcologistes@ville-chaville.fr